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Agir pour l’économie circulaire ? une habitude !
Avec 9 emballages recyclés sur 10, l’industrie de l’emballage papier carton est championne de l’économie circulaire ! 92% de nos emballages sont recyclés et transformés en nouveaux emballages. Matière biosourcée renouvelable, la fibre de cellulose sera ainsi réutilisée 8 fois en moyenne. Depuis 25 ans, la part de recyclé n’a cessé de progresser, pour atteindre 80% aujourd’hui. C’est un exemple remarquable de fermeture d’une boucle matière.
Un succès collectif pour un fonctionnement en boucle efficace.
Pour arriver à ce résultat, notre profession a résolument pris ses responsabilités dans la REP (Responsabilité Élargie des Producteurs) emballages ménagers. Elle a participé au financement initial de l’éco-organisme et a garanti irrévocablement la reprise et le recyclage des tonnes collectées et triées ; de quoi apporter la solidité et la sécurité nécessaires au dispositif.
Les résultats sont significatifs : le taux de recyclage des emballages ménagers en papier carton est passé de 0 en 1992 à 67% en 2016. Celui pour les emballages industriels et commerciaux est estimé par l’Ademe à 98%.
Nous pouvons donc revendiquer un taux global de recyclage de 92%.
La part de recyclé dans les emballages papier carton atteint un niveau de 80%. Les 20% restants sont constitués de fibres neuves issues de forêts gérées durablement et d’auxiliaires de production (amidon, pigments etc…). Il faut en effet réinjecter régulièrement dans la boucle matière des fibres vierges afin de maintenir le niveau de fibres nécessaire à la production, et de faire face à l’accroissement des besoins. L’apport de celles-ci assure la continuité du « fonctionnement » circulaire.
Ces fibres vierges proviennent de sous-produits de l’exploitation des forêts qui ne contribuent pas à la déforestation. Pour se développer, les forêts doivent être entretenues et exploitées de façon durable ; des coupes d’éclaircies sont indispensables afin que les arbres les plus gros respirent davantage et puissent grandir et grossir. Lorsque des prélèvements d’arbres sont réalisés, chacune des parties de l’arbre est utilisée pour des applications adaptées à ses caractéristiques : troncs pour l’ameublement, branches intermédiaires pour la production de papier et de carton, résidus, écorces et chutes de coupe pour la production d’énergie renouvelable.
Au final, si les forêts sont gérées durablement, elles peuvent être exploitées sans fin : les forêts européennes sont en croissance continue (+30 % depuis 1950).
Au-delà de la réutilisation, l’écoconception.
Si la filière des emballages papier carton s’inscrit dans un cercle vertueux de réutilisation de sa matière, elle n’a pas oublié la nécessité d’améliorer constamment la conception de ses matières premières papier carton et de ses emballages :
– En l’espace de trente ans, l’industrie papetière a fortement diminué son empreinte environnementale. Elle a non seulement réduit ses consommations à la tonne produite d’énergie (- 27%) et d’eau (- 70%) mais elle a aussi drastiquement réduit ses rejets de matières oxydables dans l’eau (- 70%).
– La profession a également travaillé à la réduction de la quantité de matière utilisée. Ainsi le poids moyen au mètre carré du carton ondulé a diminué de plus de 10% en 20 ans, pour des caractéristiques techniques équivalentes.
– Elle a aussi permis l’optimisation des emballages par rapport à leur contenu.
– Tout en améliorant leur recyclabilité, nous garantissons aujourd’hui la reprise de 100% de nos emballages.
Une mobilisation importante pour faire toujours mieux
Aujourd’hui encore, pour faire avancer l’économie circulaire, nous sommes un partenaire responsable et nous œuvrons pour assurer une efficacité optimale de l’utilisation de la fibre de cellulose :
– Nous poursuivons et renforçons notre engagement au sein de la REP, en développant un dispositif qui favorise la proximité et l’engagement pérenne et qui développe synergies et coopérations entre les différents acteurs de la filière, chacun étant garant du succès collectif.
– Nous renforçons et développons l’écoconception, en mobilisant les fabricants d’emballages.
– Nous souhaitons travailler, avec les autres secteurs de l’emballage et les utilisateurs, sur l’évolution des exigences essentielles en vue du rapport à remettre aux autorités communautaires en 2020.
– Nous réfléchissons aux moyens d’améliorer le recyclage des emballages nomades en développant leur collecte.
Pour garantir le bon fonctionnement de la boucle matière, il ne s’agit pas uniquement d’optimiser les quantités de matière utilisée et de s’assurer de son retour dans la boucle. Il s’agit également de garantir la réemployabilité de la fibre recyclée : certaines pratiques ne doivent pas mettre en cause les usages ultérieurs de cette fibre. Une quelconque restriction des débouchés et des usages du matériau recyclé pourrait constituer une menace pour le nécessaire développement du recyclage des emballages usagés.
Pour cela nous veillons collectivement à limiter l’emploi de constituants perturbateurs et/ou de substances mettant en cause le réemploi de la matière (par exemple des substances chimiques dangereuses apportées par des encres, colles, ..). Nous sommes également particulièrement vigilants à ce que la totalité des opérateurs de la boucle (à l’aval comme à l’amont) prennent en compte ces contraintes et adaptent leurs processus pour y répondre.